The storm is risin’, the rains begin to fall. The storm is risin’, the rains begin to fall. I’m all alone by myself, no one to love me at all.   My blues at midnight, and don’t leave me until day. My blues at midnight, and don’t leave me until day. I’ve got no sweet woman, to drive my blues away.   Blues, fallin’ like showers of rain. Blues, fallin’ like showers of rain. Every once in a while, think I hear my baby call my name.                                       

                                                                                      

Falling rain blues –
Lonnie Johnson (1925)













Volontairement inspirée par l'esthétique des comics et l'atmosphère noir et blanc des films noirs des années 50, la série Hobo Blues est une interprétation musicale silencieuse – les notes s'entendent à travers les images jusqu'à la mélodie de la pluie, le souffle du vent... – d'une vieille chanson de blues (Falling rain blues, Lonnie Johnson, 1925). Scène lente, instant volé témoin de l'abandon d'un inconnu dans un dernier souffle jusqu'à l'apparition d'une pluie diluvienne. Rite symbolique de purification de l'esprit reprenant la fameuse figure du blues man vagabond (hobo) et de son "pacte avec le diable", l'eau se transforme ici en déluge : mythe de l'éternel retour aux origines. La notion du temps exprime cette réalité : rejoindre l'idéal de l'origine qui n'a pas encore été corrompu par l'histoire. Revenir à la nuit des temps par cette image de fin d'un simple ciel étoilé. La fin d'un homme pour donner naissance à un homme nouveau, libre.















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